Aujourd’hui, l’investissement dans l’immobilier locatif a le vent en poupe. De plus en plus d’investisseurs se tournent vers cette méthode pour obtenir des revenus passifs. Acheter un bien pour faire de la colocation paraît dangereux pour beaucoup. Il y a plus de risques locatifs, d’impayés ou encore de dégradations parce que ce sont très généralement des étudiants. C’est ce qui pousse la plupart à choisir d’autres options pour obtenir une rentabilité intéressante. Aujourd’hui, nous vous offrons une nouvelle vision de l’investissement en colocation. Découvrez comment acheter un bien immobilier dans le but de recevoir des colocataires et tout cela sans aucun risque !
Pourquoi acheter un bien immobilier pour faire de la colocation ?
Une colocation est le fait de regrouper plusieurs locataires au sein d’une maison ou d’un appartement afin qu’ils vivent ensemble. C’est une option qui est généralement choisie pour subvenir aux besoins et offrir un logement relativement grand aux personnes à faibles revenus. L’avantage, c’est que le loyer ainsi que les charges sont divisés entre chaque locataire. Puisqu’il s’agit en général d’un logement meublé, l’habitant bénéficie d’un meilleur confort de vie sans avoir à dépenser plus.
Alors pourquoi investir dans la colocation ? C’est une solution assez intéressante tant pour le colocataire que pour l’investisseur. Dans la plupart des cas, la somme totale mensuelle perçue par le bailleur permet de rembourser les éventuels charges et intérêts du crédit obtenu pour l’achat du bien immobilier. Lorsque les taux d’emprunt sont assez bas et que les revenus locatifs sont élevés, c’est de cette manière que vous obtiendrez une rentabilité (qui peut être récoltée dès la première année !).
Mais quels sont les autres avantages d’acheter pour faire de la colocation ?
Plus d’espace pour moins cher
Il est bien connu que lors d’un achat, plus la surface est grande, moins le prix au mètre carré est élevé. Vous pourrez investir dans un appartement en résidence ou une maison plus grande pour moins cher. En achetant un studio par exemple, vous paierez sûrement moins cher qu’un appartement de trois chambres, mais le prix au mètre carré sera bien plus élevé.
De plus, dans un petit espace comme un studio, les départs et arrivées de locataires seront plus fréquents. Ce qui crée une charge de travail plus importante pour un propriétaire.
Des profils qui évoluent
L’image de la colocation reste assez négative dans l’ensemble. Des locataires assez jeunes, étudiants, sans revenu stable sont souvent représentés comme la description typique d’une colocation. La première chose que vous devez savoir, c’est qu’aujourd’hui, les profils présents sur le marché de l’immobilier locatif ont changé. Il n’est plus seulement question d’étudiant.
De plus en plus de jeunes actifs (encore trop peu solvables pour réaliser un emprunt et acheter leur propre bien ou parce que le loyer moyen en France est de 658 euros par mois) se tournent vers la location. Même si « 29% des candidats locataires en 2020 sont des étudiants« , il semblerait qu’une nouvelle tendance soit à l’ordre du jour.
Plus de rentabilité pour un bien immobilier
En termes de revenus, la colocation est la solution la plus efficace pour arrondir ses fins de mois pour une raison très simple. Vous multipliez les loyers. Par exemple, si vous louez votre appartement de deux chambres à deux personnes différentes plutôt qu’à une famille composée d’enfants, vous obtiendrez deux loyers différents. C’est ce qui vous permettra d’obtenir un rendement pouvant aller jusqu’à 10%. Ce chiffre peut être plus ou moins élevé lorsqu’il s’agit de colocations classiques, de grandes colocations ou celles à foncier réduit.
Plus d’assurance pour un propriétaire
Comme nous l’évoquions en début de cet article, avec des colocataires et à la différence d’un bail classique, le risque est partout. Cependant, vous devez savoir que selon les chiffres publiés par le site L’Union.fr, « 18 760 colocataires rechercheraient un logement pour 5 748 colocations en France ». La demande est donc bien plus élevée que l’offre. Cela réduit fortement le risque de vacances locatives.
De plus, plusieurs mesures ont été mises en place afin de garantir une certaine sécurité aux bailleurs comme :
- La clause de solidarité : Il s’agit d’un élément intégré au contrat qui permet de lier tous les colocataires en cas d’imprévus ou d’impayés des loyers. Il s’applique aussi en cas de départ d’un locataire. En restant solidaire jusqu’à l’arrivée d’un futur locataire, il est dans son intérêt de trouver plus rapidement un remplaçant. Dans tous les cas, c’est une garantie de loyer chaque mois pour vous et un gain de temps puisque la relève est assurée par les locataires restants.
- Une assurance pour les loyers impayés.
Une fiscalité plus intéressante
Lorsqu’il s’agit d’un bien non meublé, le propriétaire est soumis au régime foncier classique puisqu’il est question d’une location nue. En revanche, lorsque vous proposez une location meublée, votre statut va vous permettre d’obtenir des avantages au niveau de la fiscalité.
En effet, vous avez la possibilité de déclarer vos revenus fonciers en tant que bénéfices industriels et commerciaux et d’ainsi opter pour un régime micro-BIC. Cependant, vos ressources financières ne doivent pas dépasser les 72 600 euros. Cela vous permettra d’obtenir un abattement forfaitaire de 50% sur vos déclarations.
En accédant au statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), vous pourrez ainsi bénéficier d’une défiscalisation assez intéressante notamment sur vos charges locatives (travaux, rénovations, etc).
Que faut-il savoir avant d’acheter pour faire une colocation ?
Les investissements immobiliers locatifs de colocation sont assez différents des locations classiques. La vie en colocation requiert plus d’attention et il faut prendre en compte certains critères.
Il faut tout de même s’impliquer un minimum
À la différence d’une location classique, ce type de bail nécessite une certaine attention si vous ne voulez pas que votre investissement immobilier locatif ne vous apporte aucun rendement. Sélectionner des locataires, créer des documents administratifs lors de changement au sein de la colocation, veiller à ce que chaque colocataire soit en possession d’une assurance habitation tout au long du bail, ce sont autant de missions qui doivent être réalisées par le bailleur.
En revanche, il est possible de passer par un gestionnaire de bien si vous souhaitez déléguer la gestion locative de votre bien à un professionnel. Cependant, il faut prendre en compte des coûts supplémentaires.
Il faut veiller à proposer un logement sain, sécurisé et meublé
Pour louer un appartement en colocation, il faut s’assurer que le bien soit meublé. Pour qu’il soit considéré comme tel, un certain nombre d’éléments doivent être présents lors de l’arrivée des habitants tels que :
- Nécessaires de cuisine : Plaques de cuisson, four ou micro-onde, réfrigérateur et congélateur, vaisselle et ustensiles.
- Éléments de confort : literie, volets, table, chaises, luminaires.
- Matériel pour le ménage.
- Éléments de rangement : Étagères, armoires.
De plus, le bailleur doit s’assurer que le bien est conforme en termes de sécurité et de propreté. Chaque nom inscrit sur le bail devra avoir son propre confort et une chambre attitrée.
Pour attirer plus de candidatures, n’hésitez pas à ajouter du mobilier ou des aménagements qui pourraient attirer les regards (grande télévision, jeux, installations, etc).
Où acheter pour faire de la colocation ?
Selon les études menées par le site Locservice.fr, en colocation, « il faut compter en moyenne 462 euros par mois pour une chambre ». Les mêmes chiffres montrent que, lors des recherches d’appartements, 6 départements se dénotent :
- Le Rhône (7%)
- Paris (6,85%)
- La Gironde (4,9%)
- Les Bouches-du-Rhône (3,9%)
- Les Hauts-de-Seine (3,7%)
- La Loire-Atlantique (3,4%)
Dans une colocation meublée, deux choses sont essentielles : l’emplacement et le prix du loyer. Alors, quelles sont les villes les plus intéressantes pour investir ?
Les grandes villes sont généralement des bons points de repère pour une location réussie. Elles peuvent être attractives, étudiantes ou tout simplement réputées pour leur dynamisme. Elles peuvent également être intéressantes pour les jeunes actifs en raison des quartiers commerciaux qu’elles proposent. C’est notamment le cas des villes comme Lyon, Lille, Grenoble, Paris, Montpellier, Rennes, Toulouse, Nantes, Bordeaux, Marseille ou encore Strasbourg.
Pour acheter un business en colocation, il faut étudier le marché ainsi que les tendances de prix selon la ville, les quartiers, les biens (appartement en résidence, grande maison, etc) et les plafonnements des loyers (loi Elan).
Rejoindre le côté des investisseurs dans une colocation, ce n’est donc pas simplement fournir un bien à une communauté. Vous devez vous assurer du type de profil que vous souhaitez accueillir. Ensuite, cela vous aidera à déterminer quelle ville sera la plus adaptée pour votre projet.
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